Chère église,
Pour plusieurs, la reprise scolaire et/ou du travail est synonyme de deuil. Pour certains, elle peut marquer la fin de quelque chose qui était et le début d’une autre.
La perte physique d’un être aimé, voir ses enfants quitter le nid, une réorientation soudaine de carrière, un couple en pleine rupture, une vie professionnelle mise en retraite, la fin d’une complicité amicale, un groupe d’appartenance qui perd sa configuration d’antan, un état de santé qui impose des modifications considérables, une société entière dont la reprise n’a rien à voir avec ses références passées.
Il existe de multiples formes de deuils et autant de niveaux d’intensité et de façons de le gérer. Ceci étant dit, le deuil demeure un processus qui se traverse en plusieurs phases (le nombre varie selon les écoles de pensée). Il est impossible d’aborder un sujet aussi vaste et important que le deuil en quelques mots, mais voici quelques pistes susceptibles de t’aider à vivre ta réalité de deuil, dans un contexte de reprise où tout redémarre autour de toi.
1. PERCEPTION
Quelqu’en soit la forme (il en existe au moins 8), il est important de percevoir le deuil non pas comme un évènement qui s’est passé mais comme un processus à traverser. Ce qui implique du temps et des games d’émotions aussi variées, inattendues que contradictoires.
2. PARTAGER
Parler avec des personnes de confiance est primordial. Aussi, je t’encourage à trouver quelqu’un qui a les compétences requises à propos du deuil à proprement dit. Un psychothérapeute, une personne qualifiée en relation d’aide, un pasteur… Avoir une personne extérieure à ton entourage te sera bénéfique (je suis disponible et tout à fait dérangeable).
3. PRENDRE DES TEMPS SEUL
Dans une société où la performance règne et dans laquelle le maître-mot est « donne-toi un coup de pied ! », il est vital de prendre du temps pour t’arrêter afin de laisser remonter ce que tu as refoulé. Nous sommes rarement conscients de ce que nous refoulons, mais il suffit de prendre un temps dans le silence et la solitude pour voir ressurgir à la surface des émotions, réflexions et souvenirs insoupçonnés. Si tu ne prends pas ce temps, personne ne te le donnera. Dans ces moments, tu peux répandre ton coeur devant Jésus et le laisser agir et te guérir à travers le flot de tes larmes. Pleurer n’est pas une faiblesse mais un don de Dieu. Souviens-toi que le Saint-Esprit est le Consolateur par excellence !
Ensemble, avançons à notre rythme !
Pst Phil