Chère église,

Apprendrions-nous vraiment quelque chose si quelqu’un frappait à notre porte, nous annonçant que notre monde va de mal en pis ? Certes non, toutes les machines à café sont témoins de nos plans sur la comète, échangés entre collègues. «Tension des flux», «Migration de masse», «Stress hydrique», «Mouvement populiste», «Transhumanisme», «Empreinte écologique», «Industrie agroalimentaire», «Cryptomonnaie», «Inégalité sociale», «Bulle économique», «Collapsologie» etc.

Ce ne sont là que les quelques mots dans lesquels je me suis baigné durant ces dernières semaines, constatant que sur la plage de l’humanité nous oscillons, y compris sur les serviettes de la chrétienté, entre insouciance absolue et inquiétude démesurée. La Bible nous encourage à ne pas nous laisser bercer par l’un ni à
nous laisser entraîner dans l’autre. Nous sommes appelés à nous comporter en être responsable tout en nous reposant sur Dieu. Quel rôle avons-nous comme Église dans notre société actuelle ? Comment être réaliste sans être fataliste ? Comment être optimiste sans être idéaliste ? Ces questions feront l’objet du message, «Quand tout s’effondre», de ce 1er septembre.

Drôle de sujet pour la rentrée me direz-vous. Pourtant si l’on passe de la vision globale à celui du focus individuel, nous pouvons retrouver les mêmes questionnements et découvrir des réalités de vie aussi tragiques que des forêts embrasées. Et si une grande partie de nos interrogations se trouvaient dans une meilleure compréhension de la Bible et une plus grande connaissance de la personne de Jésus ? Certes, cela peut sembler minimaliste comme proposition et pourtant… À la lumière des paradigmes
actuels et loin d’avoir réponse à tout, j’aspire à une plus grande proximité avec mon Seigneur, grâce à laquelle ma foi en sa fidélité fortifie mon être intérieur jusque dans ses plus profondes humeurs.

Alors que le réflexe naturel serait de s’isoler dans un monastère, sur un bateau en pleine mer, dans un silence de plomb ou, dresser des murs à nos frontières pour se protéger, prions « Dieu qui est pour nous un rempart, car il est un refuge, un secours toujours offert lorsque survient la détresse (Psaumes 46.2 – Bible Semeur) ».

Puissiez-vous reprendre votre travail, vos études, vos réalités respectives avec l’assurance que le Seigneur est celui qui a toujours ouvert et fermé la marche de son peuple et le fera encore briller au milieu du chaos !

Ensemble, marchons avec une foi ferme

Pst Phil.
Église du CEP
Tél. +33 7 71 81 51 46 – pasteurphil@lecep.info